Edito
De nos jours, que signifie au juste « jouer du rock’n’roll » ? En fait, plus grand chose. Du temps des premiers aventuriers soniques, brandir une guitare électrique pouvait passer pour un acte anti-conformiste, voire, choquant. Jouer cette musique était dangereux, et romantique. Aujourd’hui, les riffs de guitare saturés servent à vendre des lessives dans les publicités, et se sont, même, dilués dans l’inconscient des ménagères de moins de 50 ans. Alors, où est-il passé, ce satané rock’n’roll ? Quels guitaristes peuvent, aujourd’hui, prétendre l’incarner, et porter son étendard sans passer pour des rebelles du dimanche ? Tout simplement ceux, qui, au-delà de la musique, en on fait leur idéal de vie. Ils sont peu nombreux. L’un d’entre eux sort largement du lot. Il s’appelle Zakk Wylde, il sent le whisky et la sueur, il est libre, pugnace et charismatique. Mais par-dessus tout, il est probablement le dernier à pouvoir mettre une salle à ses pieds armé seulement d’un jeu de guitare extraordinaire. Ne le cherchez plus, il est sur la couv’ et vous fixe de son regard foudroyant !
Numéro 6
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