Edito

Sortez vos bombes de laque, vos guitares sparkle et vos flingues laser en plastoc : Guitare Xtreme attaque la rentrée en mode « retro 80’s » pour un « retour vers le futur du glam rock » en version cyber punk avec le légendaire Steve Stevens. Guitar hero jusqu’au bout de ses ongles vernis, Stevens a électrisé l’âge fluo en apposant son empreinte indélébile sur les opus phares de Billy Idol (provoquant un blast nucléaire entre punk anglais et big rock américain), mais également sur le fameux « Top Gun Anthem » (titre phare de la BO du blockbuster Top Gun), le tube « Dirty Diana » du King of Pop, sans oublier son album culte Atomic Playboys, une tartasse guitaristique qui a été un peu mise de côté par l’histoire, mais dont l’écoute avait fortement ébranlé la confiance en soi d’un certain Steve Vai durant les sessions de Passion and Warfare. L’histoire de ce musicien complexe et passionné prend racine dans les labos artistiques du New York des 70’s et dans les clubs de Long Island, un vivier crucial pour la scène rock east coast de l’époque. À force de travail et de persévérance, il a gravi les échelons à l’ancienne pour se hisser jusqu’au sommet du rock’n’roll stardom. Profitant d’une accalmie et de quelques jours off avant la reprise de la tournée It’s A Nice Day To… Tour Again!, Steve nous a accordé une longue interview, une aubaine qui nous est tombée dessus grâce à nos amis de Ciari Guitars, surtout que sa parole tend à se faire rare. Il a évoqué pour nous les périodes phares de son incroyable carrière et la réalisation du nouvel album de Billy Idol, Dream Into It. Une belle manière d’attaquer cette rentrée 2025 qui démarre déjà dans un rush pas possible avec des nouveautés matos excitantes, des sorties d’albums et des rencontres très attendues, mais également des rendez-vous live immanquables (les concerts restant le carburant de notre passion). Nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente lecture.

Ludovic Egraz