Edito

L’été 2015 aura été bien chaud comme il faut, et heureusement, ce n’est pas tout à fait fini ! Surtout que niveau son, la B.O de ces vacances a été plutôt archi bouillantes. Entre la « wonderful surprise » du père Auerbach avec The Arcs, le Shockwave Supernova de mister Satch, les nouveaux albums de Lamb of God, Ghost, Bring Me the Horizon, et, tin tin tin… les rééditions des six premiers opus de Van Halen, nos tympans ont continué de saigner au bord de la piscine. Alors justement, Van Halen… ce brown sound à tomber à la renverse, ce hard rock frénétique plein d’adrénaline qui cogne fort, mais qui en même temps respire le fun et le soleil californien… quel pied monumental ! Le génie d’Eddie Van Halen, bien au-delà du jeu pyrotechnique qui lui a permis de gagner ses lauriers de guitar hero iconique, c’est d’avoir réussi à opérer un coït musical entre le rock à grosse énergie, et la moiteur érotique du swing américain. Et puis il y a Van Halen, le mec, que la nature a également doté d’un charisme magnétique, et d’une gueule d’acteur hollywoodien, mais qui semple pourtant dénué d’égo trip. Le bonhomme s’est quand même offert le luxe de révolutionner son instrument sans pour autant choper le melon, se moquant parfois de lui-même. Après tout, it’s only rock’n’roll ! Bonne lecture et bonne rentrée !