Edito
Si nous ne devions citer qu’un seul des mastodontes ayant oeuvré pour la genèse du hard rock, ce serait forcément Led Zeppelin, joyaux anglais aux multiples facettes, capable d’ériger des cathédrales d’acier et de décibels, mais également de voyager dans le temps et dans l’espace, puisant sa manne créative dans les racines profondes du blues et dans les musiques traditionnelles des pays celtiques, d’Inde ou encore d’Afrique du Nord. Jimmy Page, capitaine du dirigeable plombé, imaginait son rock en technicolor, mais historiquement, sa vision musicale, qui allait laisser une profonde emprunte sur le monde, s’est définie avant la formation de Led Zeppelin, durant l’année 1968. Le guitariste oeuvrait alors au sein des Yardbirds, groupe pop psyché branché qu’il avait transformé en laboratoire afin de mettre à l’épreuve ses concepts radicalement nouveaux, en studio, mais surtout sur scène, comme en témoigne Yardbirds ‘68, document live saisissant ressorti des tiroirs, que le maître a numérisé, remixé et remastérisé. Nous vous proposons, à l’occasion de cette exhumation, un plongeon dans l’antichambre du plus grand groupe de rock du monde. Bonne lecture !
La rédac !
Numéro 85
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