Edito
Le plus difficile, pour un musicien ultra talentueux qui atteint les plus hauts sommets du rock’n’roll, c’est d’y rester, et comme nous le constatons tous les jours de l’année depuis l’avènement de YouTube, il y a du très gros niveau chez les guitaristes de la nouvelle génération et les jeunes louveteaux se bousculent au portillon, même si, pour l’instant, peu d’entre eux se montrent réellement capables d’apporter un univers riche et de construire une discographie aussi dense que celle du père Zakk Wylde. Dans sa carrière, le guerrier yankee a connu des hauts et des bas, jouant plus ou moins bien, et combattant son alcoolisme chronique, redoutable démon qui a bien failli avoir sa peau il y a quelques années. Pourtant, l’animal s’est refait la cerise, et en le côtoyant durant une matinée lors de la dernière visite de Black Label Society à Paris, nous avons pu à nouveau constater tout le travail et le professionnalisme dont il faut faire preuve pour exercer le métier de musicien à ce niveau-là. Sur la route, Zakk est un chef d’entreprise qui mène son petit monde à la baguette, vérifiant personnellement le matériel sur scène, briefant les techniciens, supervisant l’installation du stand de merchandising et passant des coups de fil pour gérer ses différents business. Dans le même temps, le Viking ne lâche jamais sa guitare, et poursuit encore et encore son exploration de l’instrument, avec une foi toujours intacte. Nous sommes très fiers d’accorder pour la seconde fois notre couverture à cet authentique guitar hero, et de fêter avec lui son retour au sein du Ozz Band. Nous vous souhaitons à tous une très bonne lecture, et une super rentrée !
La rédac !
Numéro 88
6,30€